Le 4 décembre 2017, la Confédération ainsi que les représentants des cantons et des communes ont présenté le plan d’action national de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. Ce plan contient 26 mesures. En partie, celles-ci prolongeront les nombreux efforts déjà entrepris. Pour d’autres, le cadre juridique devra d’abord être crée.
privatim, la Conférence des préposé(e)s suisses à la protection des données, soutient le principe de ce plan d’action, mais rappelle en même temps que tout échange d’information doit se faire conformément aux prescriptions fédérales et cantonales en matière de protection des données.
privatim demande donc aux responsables de la Confédération et des cantons d’associer les préposé(e)s à la protection des données au processus de mise en Å“uvre le plus vite possible. Il ne suffit pas de consulter les différentes Conférences des directeurs telle que la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP) ou la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS), puisque celles-ci ont tendance à baser leur position sur les avis sollicités au sein de leur domaine spécialisé uniquement. Les autorités chargées de la protection des données risquent donc d’être tenus l’écart et les exigences relatives à la protection des données de ne pas être prises en compte.
Réseau national de sécurité :
www.svs.admin.ch/fr/home.html
Plan d’action national :
www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-69082.html