Collaboration digitale: repercussions de l’assouplissement

Le vaste lockdown mis en place pour faire face à la crise du Covid-19 a provoqué (et dans certains cas provoque encore) des écarts des standards normaux en matière de protection de données, notamment sur les deux points suivants : D’une part, la pondération des intérêts et des risques, toujours nécessaire, a pu conduire à des résultats différents. Ainsi, pour pouvoir remplir la mission éducative des écoles, l’utilisation de solutions de vidéoconférence ne répondant pas toujours (ou pas encore) pleinement aux exigences applicables en termes de protection de données semblaient se justifier. D’autre part, les solutions adoptées n’ont parfois pas été examinées du tout ou seulement de manière très sommaire par les autorités de protection des données.

Avec le retour à la normale – comme par exemple la reprise de l’enseignement présentiel à l’école obligatoire – la pesée des risques aussi doit de nouveau s’effectuer normalement, et les solutions TIC introduites en raison de la crise doivent être examinées comme il se doit – si nécessaire en ayant recours aux autorités de protection des données – et elles doivent, le cas échéant, être améliorées ou remplacées par des solutions conformes à la loi.

Il convient de noter que la rapidité et l’ampleur des mesures d’assouplissement varient d’un domaine administratif à l’autre ; par conséquent, l’évaluation des risques et le degré d’approfondissement de l’examen peuvent varier pour un même produit en fonction de l’autorité et des tâches concernées. Dans des cas individuels, il est même concevable qu’une autorité continue à privilégier une solution provisoire dans certains domaines (par exemple pour les contacts avec des enfants qui, en raison des risques encourus, continuent à recevoir un enseignement à distance), mais n’utilise que des produits correctement testés et conformes à la loi dans tous les autres.

Articles similaires

Google Street View Les images prises pour Google Street View violent le droit suisse de la protection des données. privatim, l’association des commissaires suisses à la protection des don-nées demande
Communiqué de presse Jou... Dans notre société moderne, les exigences à l’égard d’une mobilité à la fois multimodale et durable sont élevées. Toutefois, les grands projets numériques ne peuvent emporter l’adhésion
Snowden’s new app t... Your digital security, any sufficiently paranoid person will remind you, is only as good as your physical security. The world’s most sensitive users of technology, like dissidents, activists, or journalists in
Modification de la loi fÃ... privatim salue la création d’une base légale au sens formel pour l’exploitation d’ISAS. Le document n’existe pas en français. Télécharger le document en allemand.
Pas de feu vert pour « M... Ces derniers mois, plusieurs gouvernements cantonaux ont publié leurs décisions quant à l’utilisation de « Microsoft 365 » (M365) dans l’administration. La décision du Conseil d’Etat du
Telltale Heart The computer that keeps you alive can also, quite litteraly, put you in jail. The use of wearable and bio-technology — like a pacemaker — as evidence
Edward Snowden: «Ne cess... Dans le cadre des Applied Machine Learning Days, Edward Snowden a livré durant cinquante minutes un plaidoyer clair et précis pour la défense des libertés individuelles sur
Comment concevoir des por... Dans l’administration numérisée, les portails web font l’interface entre l’administration et les citoyens. Les technologies actuelles permettent de mettre à disposition et d’utiliser ces services 24 heures
Belgique : Facebook doit ... Le tribunal de première instance de Bruxelles a ordonné ce vendredi au réseau social Facebook de s’aligner sur la loi belge de protection des données en cessant
Publication des mesures d... privatim rejette la publication des mesures de protection des adultes dans le registre des poursuites. Document en allemand